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Le droit de vivre le cancer 1 jour à la fois avec compassion

15 mai 2012

Espoir d'une famille qui se sent abandonnée par la joie de vivre

Je dois faire Face à plusieurs problèmes et situations

Parmi lesquels des problèmes matériels liés au présent et à l'avenir, comme la gestion de ma vie quotidienne, mes problèmes financiers  provoqués par ma propre maladie en décembre et par la suite, ma perte d'emploi comme directrice. J'ai tout épuisé mes fonds $$$., et la remise en question des projets de vie, mais aussi des difficultés psychologiques de mon fils - sans m'oublier.

"Je me se sent souvent coupable, d'être presqu'en bonne santé, d'anticiper la mort d'une personne aimée, je ne sais plus réellement et plus très bien si, en face, je suis une personne vivante ou pas", je ne peux rejoindre Paul dans sa souffrance. Lui, se tait.......mais s'enrage pour des riens, ne dit rien.......ne communique pas  et lorsqu'il le fait, c'est avec une certaine rage au coeur contre tout et rien. Il écoute les nouvelles démoralisantes et chiale sur tous ceux qui se battent pour certaines causes. C'est puant et démoralisant comme situation au quotidien.

 

Autant, j'étais absente de la maison en raison de mon travail et autant je ne fais que le regarder se déteriorer chaque jour; tout comme notre noyau familial.

Je ne sais pas pour qui et pourquoi j'écris. Je dois évacuer ce ressentiment de tout perdre aussi. Perdre le contrôle de nos vies et de l'harmonie fragile qui existait auparavant.

Le-souffle-de-vie

Sentiment d'abandon....Retrouver mon second souffle

 

Si je réussissais à être totalement dans l'ici-maintenant et à faire chaque pas dans le moment présent, je réussirais aussi à vraiment appréhender les réalités que sont le lâcher-prise, le pardon et l compassion réelle sans culpabilité ou en essayant de jouer à Dieu et je saurais m'ouvrir dans l'instant présent qui lui n'est pas un signe de mort, mais de vie réelle!  


 

 

23 mai - 15 h 51.espoir


 

Impossible de me libérer par l'écriture.

Pour qui est en quête d'une parabole sur la vie et la mort, la glace et l'eau sont les vrais compagnons.
L'eau se fixe et l'eau se transforme en glace. La glace fond et redevient eau.
Tout ce qui est mort devra certainement renaître. Tout ce qui est venu à la vie devra mourir.

Selon l'approche et la philosophie de l'Orient, la naissance et la mort sont les deux aspects inéluctables d'une même réalité : la VIE. Certains maîtres spirituels affirment même que nous naissons et mourrons à chaque instant..., le moment de notre mort étant la succession de tous ces instants.

 


 

crayon cancerPlus j'écris et plus j'aimerais croire que j'effacerai le mot CANCER de notre vocabulaire de tous les jours.

 

« On ne peut être aimant et compatissant sans contenir ses désirs et ses intérêts immédiats.  »

de Dalaï Lama


Alors, je dois trouver la force de ne pas me retrouver de travail immédiatement. ILS (Paul et mon fils) ont besoin de moi. Il faut restreindre mon budget et vivoter au sens du mot.

 

 

 

 

 

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15 mai 2012

Karma... Quand tu nous tiens! Bouteille virtuelle des maux et des mots

20 mai 2012. Fête des Mères.

 

la-colombe-de-la-paix

 

8 Mars- Journée de la Femme: Découverte du cancer  -  Paul, 71 ans, père de mon fils Gabriel (15 ans).........Jamais été malade......

 

15 Mai. Besoin d'écrire, d'évacuer... La maman écrit...écrira 1 jour à la fois. Mon nom est Manon...

Je viens de terminer la lecture sur un site de Reiki. Depuis 3 heures, je suis devant mon ordi et je tente d'en apprendre encore plus sur le cancer des lymphomes. Gabriel, notre fils de 15 ans vit très mal le cancer de son père.Il a été expulsé de l'école encore une fois la semaine dernièàre. Rage de vivre et non-acceptation de ce qu'il a à vivre. Moi, je réapprends l'acceptation. J'ai tant à partager sur ce blog. Ma propre maladie....en décembre dernier durant les fêtes de Noel aux soins intensifs;  la peur de mon fils de me voir mourrir en sachant que son père est au loin; perte d'emploi 1 moi après, ce qui me permettait de le faire vivre décemment; retour du papa avec 50 livres en moins; entrée àa l'urgence le même soir pour apprendre qu'il a un cancer en phase 4 et avec tous ça, incapable de me trouver un emploi temps partiel pour pouvoir demeurer sur le chômage vu les traitements de Paul et la maison à gérer.

 


 

Un trop plein de responsabilités. D'ou le besoin de  vider le négatif de mon quotidien.Je ne pratique pas.......Mais, je crois que ma spiritualité et ma quête de vérité sur terre m'aide dans cette démarche de compassion et de compréhension de ce qui NOUS arrive.

 Je suis allée à la biblio hier avec lui pour me trouver du réconfort et du courage; pour nous aider à vivre cette étape de vie qu'est la mort certaine d'un être cher. Mais, nous allons tous mourrir un jour. Heureux est celui qui peut compter les jours. Au moins, il sait qu'il ne peut plus gaspiller de temps.

 espoir-bouteille à la mer

Je me sens trahis... Car je n'ai pas tous les outils pour gérer tout ce stress et ma propre santé mentale. Gabriel est vivant. Je dois être présente pour lui. Je dois lui enseigner la compassion et le sentiment d'urgence - 1 jour à la fois. Moi aussi je suis vivante! Paul aussi est encore en vie. Je veut grandir suffisamment pour lui donner amour et compassion. Qu'il lui reste 6 mois ou 4 ans....Je veux avoir la force de nous aider dans cette étape de vie.

Gabriel n'a jamais eu à confronter la mort. MOI, si. Mes 2 parents sont décédés du cancer. Maman 44 ans. Papa 66 ans.........

Moi, j'ai presque cru que le cancer était dans ma peau, dans mes gênes jusqu'à dernièrement. J'ai la certitude que mon heure n'est pas venue, car je n'avais pas encore compris ma misson de vie. Maintenant je sais!

 


 

Les bouddhistes tibétains considèrent que des maladies comme le cancer peuvent constituer un avertissement, leur but étant de nous rappeler que nous avons négligé certaines dimensions profondes de notre être, comme celle de la vie spirituelle. Si nous prenons cet avertissement au sérieux et modifions radicalement la direction de notre vie, un espoir très réel de guérison, non seulement de notre corps mais de notre être tout entier, s'offre alors à nous.

Accepter la mort de l'autre, c'est accepter sa propre mort. C'est savoir que l'on va continuer quand on aura disparu ; on continue à vivre dans les personnes que l'on a aimées, on continue à exister en dedans d'eux, tout en ne les empêchant pas de vivre. C'est une façon de se rendre compte que les traces que l'on a laissées sont immortelles et que sa vie valait vraiment la peine d'être vécue. C'est le sens de la vie.

 


 

colombeQue Dieu m'écoute: Aides-moi à donner du sens à sa souffrance grandissante.  

 

Bien souvent, le plus important n’est pas tant la maladie de la personne, mais la façon dont elle la vit, ainsi que le chemin d’évolution qui se poursuit durant le processus de guérison, ou de transformation, engagé. L’essentiel est la libération de la cause, qui peut passer ou non par la guérison physique. C’est le travail intérieur effectué qui, lui, compte vraiment. Un sage de la tradition bouddhiste tibétaine, affirmait qu’il fallait voir en ses maladies le signe que son mauvais karma était en train de décroître, et qu’il fallait donc s’en réjouir !

 

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Le droit de vivre le cancer 1 jour à la fois avec compassion
  • Chaque instant de notre vie, nous avons besoin de compassion,mais quel moment plus pressant pourrait-il y avoir que celui de l'approche de la mort émminente du conjoint face au cancer? Mon fils et moi devont entreprendre une démarche intérieure de guérison
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